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Froides et bleues
Comme ces tombeaux
Que les ans crevassent,
Tes lèvres gercées
De ne savoir aimer
Sont des aigue-marine
Seuls joyaux encore lumineux
Parmi les os et quelques chairs.
J'aime ton chemin de croix,
Ce calvaire endossé
Que nul homme ne regarde.
Quelques fois,
Au toucher de ta main
Je frissonne.
Le froid de ta peau
Comme les lacs gelés
Hante mes nuits.
Tout donner est bien peu
Pour attiser un feu
Que tes larmes combattent.
Oh, pouvoir t'embraser
T'insuffler un atome d'énergie !
Tu te replies, te rétractes:
Tes yeux sont rivés à l'horizon,
Au-delà de la mer.
Absente et lointaine,
Tu n'es plus mienne;
Je m'épuise à t'aimer
Tu te débats pour partir.
Alors je rêve de ces hiers,
Quand, insatiable, tu dévorais,
Et la vie et ses fruits.
Je rose un peu tes joues,
Dore ton front que le soleil chérissait.
Un instant, j'y crois.
Trop vite tes lèvres froides et bleues
Comme ces tombeaux crevassés,
Murmurent un lent adieu
Que je ne veux entendre.
Tu n'entends plus,
Je le sais, je le sais...
Et mon amour gît, absurde,
A tes pieds squelettiques,
Immobiles comme les lacs gelés.
Comme ces tombeaux
Que les ans crevassent,
Tes lèvres gercées
De ne savoir aimer
Sont des aigue-marine
Seuls joyaux encore lumineux
Parmi les os et quelques chairs.
J'aime ton chemin de croix,
Ce calvaire endossé
Que nul homme ne regarde.
Quelques fois,
Au toucher de ta main
Je frissonne.
Le froid de ta peau
Comme les lacs gelés
Hante mes nuits.
Tout donner est bien peu
Pour attiser un feu
Que tes larmes combattent.
Oh, pouvoir t'embraser
T'insuffler un atome d'énergie !
Tu te replies, te rétractes:
Tes yeux sont rivés à l'horizon,
Au-delà de la mer.
Absente et lointaine,
Tu n'es plus mienne;
Je m'épuise à t'aimer
Tu te débats pour partir.
Alors je rêve de ces hiers,
Quand, insatiable, tu dévorais,
Et la vie et ses fruits.
Je rose un peu tes joues,
Dore ton front que le soleil chérissait.
Un instant, j'y crois.
Trop vite tes lèvres froides et bleues
Comme ces tombeaux crevassés,
Murmurent un lent adieu
Que je ne veux entendre.
Tu n'entends plus,
Je le sais, je le sais...
Et mon amour gît, absurde,
A tes pieds squelettiques,
Immobiles comme les lacs gelés.
Literature
O My Blue Soul
By sickness, Death’s herald and champion,
We were murdered.
They didn’t want to hear
Our screams. They see us as merely queer.
I screamed at you that night we saw the first
Black balloon on your chest. I planned to make you burst
Into tears and blood. My guilty conscience
Kept me from my grievance.
I left, never to return. And then
You died.
I lied to everyone,
Said it was you, not I who left. Not I who was weak
And broken and foolish and willing to throw us away. We were dying anyway, what was the point of being meek?
I lied about everything. I can’t stop, even if I wanted to.
And I do.
Telling the truth, even now-
It wou
Literature
Enemmies
I am the CEO
I am the judge and jury
I am the big spender
I am the iron fist
I am the decider
I am the forest
I am the greenery
I am the deer and the doves
I am the usable space
I am the decision
Literature
Cerebral Uprising
Days become a cascade
of insignificance as their ghostly
remnants are borne into retinas.
Mind a-flutter with matters;
light and dark.
Some are starlight and some bend it.
Peristantly fingers grasp at and
entwine solemn syllables
mercilessly as the amnesia
multiplies and endemically spreads.
Brows become knit in concentration
as the flesh weaves
into a mask to help portray
the guise of comprehension.
A rubik's cube turned countless times
where none of the lines match anymore
and the kaleidascope of colours lies scattered.
This enigmatic series of events leads up to one
question -
Why?
It rings within bones
and throbs in between the ribs
as th
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Des mots malhabiles et sans effets qui voudraient nourrir qui veut mourir. Regarder un corps se dessécher comme les plantes dont on a sucé la sève. Vivre et aimer un corps qui n'est qu'un souvenir...et imaginer ce que les tombeaux abritent.
Nous avions tout : le soleil, le vin, des fleurs d'oléandre au jardin, et cet amour si vif, si brûlant que j'ai crû que nous allions nous embraser pour une vie.
Aujourd'hui, c'est la nuit, sans cesse. La noirceur de ses ombres fait la couleur du ciel. La mer, hier si bleue, n'est plus qu'une étendue grisâtre. Tu me montres les portes de la mort et je tente de les fermer. Mes forces ne suffiront pas. Mon amour non plus.
Ce sont mes ultimes tentatives. Demain, je partirai. Je sais que tu liras ces lignes, assise dans ton lit, sans émotions. J'imaginerai la larme qui coulera le long de ta mâchoire. Il suffisait de le vouloir un peu, d'y croire. Je t'en veux et ne compte pas te pardonner...
Dove si nasconde l'uccellino che cantava sulla linea del mio camino ? M'avevi chiesto di lasciare tutto. Sono venuta. Poi, c'è stato quel bastardo, una notte avvinata, una notte italiana. Sei morta quella sera. Finiti i pasti sulla spiaggia, finiti i spaghetti di mezza notte, finito perfino il pane, il latte e questi frutti che ti piacevano tanto. E rimasta l'acqua con un po di zucchero et poi l'acqua pura. Non si vive d'amor et d'acqua; oggi lo so. Ho creduto che, magari, ti saresti ripresa. Ho creduto in noi, questo noi ucciso pure lui. Nessuna pena appaga il male fatto.
Nous avions tout : le soleil, le vin, des fleurs d'oléandre au jardin, et cet amour si vif, si brûlant que j'ai crû que nous allions nous embraser pour une vie.
Aujourd'hui, c'est la nuit, sans cesse. La noirceur de ses ombres fait la couleur du ciel. La mer, hier si bleue, n'est plus qu'une étendue grisâtre. Tu me montres les portes de la mort et je tente de les fermer. Mes forces ne suffiront pas. Mon amour non plus.
Ce sont mes ultimes tentatives. Demain, je partirai. Je sais que tu liras ces lignes, assise dans ton lit, sans émotions. J'imaginerai la larme qui coulera le long de ta mâchoire. Il suffisait de le vouloir un peu, d'y croire. Je t'en veux et ne compte pas te pardonner...
Dove si nasconde l'uccellino che cantava sulla linea del mio camino ? M'avevi chiesto di lasciare tutto. Sono venuta. Poi, c'è stato quel bastardo, una notte avvinata, una notte italiana. Sei morta quella sera. Finiti i pasti sulla spiaggia, finiti i spaghetti di mezza notte, finito perfino il pane, il latte e questi frutti che ti piacevano tanto. E rimasta l'acqua con un po di zucchero et poi l'acqua pura. Non si vive d'amor et d'acqua; oggi lo so. Ho creduto che, magari, ti saresti ripresa. Ho creduto in noi, questo noi ucciso pure lui. Nessuna pena appaga il male fatto.
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